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Galewyn de Kalowan (Prologue)

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1Galewyn de Kalowan (Prologue) Empty Galewyn de Kalowan (Prologue) Ven 6 Juil - 23:57

Lumiere

Lumiere

Prologue

J'ouvris les yeux, sortant d'un sommeil fade, sans rêves. Je ne savais plus exactement où je me trouvais, ni ce que j'étais censée faire. La lumière m'aveuglait, et, une fois mes yeux adaptés à cet éclat, je distinguai très nettement le décor qui m'entourait.
Une ville, ou du moins ce qu'il en restait. Des squelettes d'immeubles, des morceaux de parpaings, des vestiges de bâtiments. Et un ciel jaune orangé strié de rouge.
Un monde post-apocalyptique, dans lequel j'avais atterri sans comprendre pourquoi, et surtout de quelle manière. Je sentais que j'avais un rôle à jouer dans tout ça. Mais quoi ? Et pourquoi ?
Lentement, je me mis en chemin pour explorer ce monde, essayer de comprendre, d’assembler les pièces du puzzle.
Galewyn… Ce nom me trottait dans la tête depuis mon réveil. Je le répétai à voix haute, mais juste un murmure. Et soudain, tous mes souvenirs me revinrent. Toutes ces horreurs, ces guerres, ces destructions.
Et à présent… Un univers dévasté par la haine, une terre infertile de toute végétation, aride, meurtrière.
Je savais que j’allais devoir me battre pour survivre.
Je marchais, le long de ce qui devait être un boulevard, scrutant les alentours à la recherche d’un signe de vie. Un flash éclaira le ciel devenu gris, et les battements de mon cœur s’accélérèrent, mes sens se mirent en alerte, comme m’avertissant d’un danger approchant.
Prudemment, je me retranchai dans un coin de mur, et attendit.
Un autre éclair, et une douleur lancinante m’assailli la tête. Et ce fut le noir complet.
Je sentis des mains sur mon corps, qui cherchaient à m’ôter mes vêtements. Je n’avais pas la force de me débattre, ni même d’ouvrir les yeux. J’entendis un bruit de ferraille, et sentis une lame sur ma gorge.
Les boutons de ma combinaison sautèrent un à un. Et mes membres qui ne réagissaient pas aux ordres de mon cerveau !
Sa respiration se fit bruyante, presque sifflante.
Il pénétra en moi violemment, d’un coup de bassin féroce. Mon cri muet résonna dans ma tête, une sensation de dégoût s’empara de moi. Sa langue s’insinua dans ma bouche, sur ma poitrine ensuite. Je sombrai à nouveau dans les ténèbres. Il me gifla pour me réveiller, me secoua pour que je sois parfaitement consciente. Puis il se retira de moi. Je retins mon souffle. Je le sentis s’approcher de moi, et quelque chose de chaud me coula sur le visage, et il enfonça son sexe au fond de ma gorge. Je déglutis pour ne pas vomir. Son rire retentit, un rire sadique. Mes larmes coulaient, malgré moi. Il s’éloigna de moi quelques instants et je sentis la lame froide sur mon ventre, qui descendit, menaçante, sur mon bas-ventre. Je tressaillis, et me rendit compte que je pouvais bouger. Je plantai mes ongles dans son épaule, griffant de toutes mes forces, et me débattis pour me libérer. Il m’attrapa la cheville pour me faire tomber, et ma main se posa sur le couteau. Je m’en saisis et le brandis devant moi, le défiant de m’approcher. Il se rua sur moi, et tenta de m’immobiliser. Je fus plus rapide et lui entaillai profondément le torse. Il tomba à genoux. Prenant mon élan, je lui sautai au visage. Il arrêta ma course d’un coup de poing, qui me fit rouler dans un coin de la pièce. Folle de rage, je me relevai, et chargeai à nouveau. Il m’empoigna par les cheveux, et me tordit le bras. J’étais prise au piège.
A bout de souffle, j’essayai une dernière fois de me débattre, sans succès. J’avais au moins réussi à lui faire mal : sa plaie saignait. Il me retourna et me força à le regarder. Il portait un masque, un masque de clown à moitié effacé. Mais ces yeux… Je n’en avais jamais vu de semblables. Ils étaient d’un bleu azur tellement profond, presque hypnotisant. Sa bouche se posa sur la mienne à nouveau, mais cette fois en un baiser plus tendre. Je ne pus résister et me laissai faire. Je n’avais plus aucune volonté de lui résister.
Il me posséda encore et encore, tantôt brutalement, tantôt tendrement. Tout mon corps répondait avec ardeur à ses moindres désirs, et, lorsqu’il en eut fini avec moi, il me regarda, puis ôta son masque.
Ses cheveux noirs tombèrent en cascade sur son visage, et il disparut.
J’étais seule, nue, souillée, et couverte de sang et animée par une haine indescriptible.

Je suis Galewyn de Kalowan, et je tuerais cet homme de mes mains.

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