Les ennemis sont partis. Les batailles s'éloignent de plus en plus de la mémoire... Pourtant la guerre a laissé encore des traces profondes sur la terre. Des corps gisent çà et là, certains corbeaux arrivent déjà, attirés par l'odeur forte de la chair pourrissante et faisandée. Les cris de désespoir des femmes et des enfants qui ont appris la mort de leurs fils, frères, maris, pères et grands-pères résonnent encore à mes oreilles. Pourtant, aucun villageois, aucune âme n'était venu m'insulter, me cracher dessus, me hurler leurs mépris et leur haine parce que j'étais le déclencheur de cette guerre meurtrière et sans-pitié. Ils savaient de toute façon. Ils savait que je n'avais pas prévu que les pacifistes se liguent tous ensemble pour massacrer plus facilement la LTE. Ils savaient que je n'avais pas prévu que les pacifistes n'accepterait pas une légitime guerre avec une alliance contre une alliance.
Les pacifistes n'ont pas hésité. Ils ont foncés. brûlés tout sur leur passage, les soldats massacrant femmes, enfants, vieillards sachant très bien que leurs autorités encourageaient ces actions au lieu de les interdire. Il y avait bien eu des contres-attaques des miens, des Tueurs... l'alliance dont nous voulions au départ attaquer seul à seul pouvait désormais compter ses armées terrorisées sur les doigts d'une main. Mais à la longue, sous le nombre effroyable, nos armées ployèrent, puis se brisèrent comme du bois mort sur une barre de fer.
Les citadelles du Cercle des Tueurs sont imprenables et Ils le savaient. Au lieu de nous attaquer de face, Ils ont tout brûlés... Absolument tout. Les fermes, les champs,... Et nos paysans avec leurs propres récoltes... L'odeur nous était arrivée jusque sur les remparts... Je la sens encore, parcourant mon domaine, cette odeur âcre, forte, qui d'ordinaire me fait saliver, aujourd'hui elle m'écœure. Car je sais que cette odeur vient de mes propres sujets, cramés par des pacifistes avides de cruauté qui leur fut longtemps refusée car un homme est fait pour tuer. Il ne peut jamais lutter contre son instinct. Et je sais que lorsqu'on le prive de l'assouvissement de la mort d'autrui et que soudain il soit libéré de toute interdiction après des années de "paix", sa cruauté peut atteindre des sommets que moi-même ne saurait imaginer...
Je parcoure encore une dernière fois ma ville, qui, heureusement est la plus reculée dans les forêts noires, n'a pas été assiégée, même si l'odeur faisandée réside encore, souvenir macabre des paysans de mes terres n'ayant pas fuis assez vite mais très vite massacrés et empilés par 30 sur leurs champs.
J'entre dans la Cathédrale Noire, mon bijou, une des huit merveilles du monde... En ces temps de malheur et de larmes, j'ordonne de relâcher tous les suppliciés, tous les condamnés. Même les morts, j'ordonne à mes prêtres noirs de les rendre à leurs familles. C'est la deuxième fois dans ma vie que je fais cette libération exceptionnelle (et ce gâchis de viande aussi exceptionnelle). La première fois, c'était lorsque j'étais soûl comme un spartiate, apprenant la veille l'arrestation et la condamnation à mort d'Arkun par le Dieu Amrac... Mais cela, c'est maintenant du passé...
Guerre, paix organisée, guerre encore, guerre, guerre, guerre et guerre, du sang en abondance et de la chair vive coupée au cimeterre, des corps empilés et brûlés, parfois des corps vivants évanouis que les soldats n'ont pas le temps d'achever se réveillent à la simple odeur de leurs propres membres calcinés et tombant en cendres.... Pendant mes 12 ans de vie adulte, c'était ma seule occupation, ma seule joie. Mon coeur se gonflait de joie lorsque j'enfoncais mes dagues dans le cou de mon adversaire et je me disais toujours que tant qu'il y aurait des gens à tuer dans ce magnifique monde, alors je serais heureux. Tuer était ma fonction, mon plaisir, ma nourriture (au sens propre) et ma joie. J'ai même créé mes propres guerriers d'élite, des prêtres noirs que j'ai moi même entraînés, châtiés, récompensés, des machines à tuer et des assassins parfaits.
Longtemps, j'ai cru que tuer, massacrer autrui était mon bonheur absolu...
Aujourd'hui, en voyant la tristesse dans les yeux de mon peuple, tristesse et désespoir que mes yeux auparavant plus jeunes n'ont pas su voir, aujourd'hui me transpercent le coeur et envahissent mes yeux de larmes...
-Monseigneur ?
Putain d'intendant ! vite. Sécher ces larmes. vite.
-Quoi encore ?
-Les prisonniers ont été relâchés comme vous le souhaitiez Seigneur... Mais... Mais puis-je..
-Aucune question mon prêtre. Aucune. Aidez les suppliciés dont les tendons ont été tranchés, ou autres qui n'ont plus la force, les moyens ou les membres pour marcher. C'est tout ce que je vous demande.
Prosterne toi et taille toi vite boulet ! dégage et cesse de me dévisager d'un air surpris ou je te torture les bijoux de famille pendant trois jours !
-C'est noté Seigneur. Que Thanatos vous garde.
-C'est ca, c'est ca. Qu'Elle te garde aussi, mon prêtre. Maintenant va !
Combien de larmes ? Combien de yeux rougis ? Combien de visages prestement essuyés de secrétions lacrymales à mon passage ? La guerre est le fléau des humains. Et mes terres ne sont que l'ombre de celles que...
MEEERDEE !!!
-Ho toi !!
-Oui Seigneur ?
-Convoques le Cercle. Envoies des messagers à tous les Tueurs. En dehors des ronds-de-jambes habituelles, marque "Réunion exceptionnelle, préparation de guerre, présence souhaitée" et souligne le !
-Avec joie Monseigneur ! Encore une guerre ?
-Oui mon prêtre. Pas une, mais des. De simples et petites guerres pour engranger de nouveaux des cm²... Je viens de penser que mon domaine est devenu petit... VRAIMENT petit... Il est temps de le réagrandir...
Hey ! pourquoi vous regardez mon RP comme ca ? Vous croyiez vraiment que j'allais devenir gentillounet ? Ah oui... mon léger coup de blues... Mais ca arrive. Et puis pour la tristesse de mes paysans... Quelle blague ! Je sais pas pourquoi j'ai dis ca, d'ordinaire je m'en fous des bouseux... Et puis, mon terrain faut vraiment que je l'agrandisses. Si fufu3 voyait ca, j'aurais mon content de vannes pour le restant de mes jours fourmizziens alors... Enfin bref. La musique chiante qui voulait faire triste est terminée nan ? bon. En voilà une autre alors... Ca va vous mettre dans le bain tout de suite si jamais vous êtes notre cible ^^ bisous bisous !!
Signé : Cannibal.
Les pacifistes n'ont pas hésité. Ils ont foncés. brûlés tout sur leur passage, les soldats massacrant femmes, enfants, vieillards sachant très bien que leurs autorités encourageaient ces actions au lieu de les interdire. Il y avait bien eu des contres-attaques des miens, des Tueurs... l'alliance dont nous voulions au départ attaquer seul à seul pouvait désormais compter ses armées terrorisées sur les doigts d'une main. Mais à la longue, sous le nombre effroyable, nos armées ployèrent, puis se brisèrent comme du bois mort sur une barre de fer.
Les citadelles du Cercle des Tueurs sont imprenables et Ils le savaient. Au lieu de nous attaquer de face, Ils ont tout brûlés... Absolument tout. Les fermes, les champs,... Et nos paysans avec leurs propres récoltes... L'odeur nous était arrivée jusque sur les remparts... Je la sens encore, parcourant mon domaine, cette odeur âcre, forte, qui d'ordinaire me fait saliver, aujourd'hui elle m'écœure. Car je sais que cette odeur vient de mes propres sujets, cramés par des pacifistes avides de cruauté qui leur fut longtemps refusée car un homme est fait pour tuer. Il ne peut jamais lutter contre son instinct. Et je sais que lorsqu'on le prive de l'assouvissement de la mort d'autrui et que soudain il soit libéré de toute interdiction après des années de "paix", sa cruauté peut atteindre des sommets que moi-même ne saurait imaginer...
Je parcoure encore une dernière fois ma ville, qui, heureusement est la plus reculée dans les forêts noires, n'a pas été assiégée, même si l'odeur faisandée réside encore, souvenir macabre des paysans de mes terres n'ayant pas fuis assez vite mais très vite massacrés et empilés par 30 sur leurs champs.
J'entre dans la Cathédrale Noire, mon bijou, une des huit merveilles du monde... En ces temps de malheur et de larmes, j'ordonne de relâcher tous les suppliciés, tous les condamnés. Même les morts, j'ordonne à mes prêtres noirs de les rendre à leurs familles. C'est la deuxième fois dans ma vie que je fais cette libération exceptionnelle (et ce gâchis de viande aussi exceptionnelle). La première fois, c'était lorsque j'étais soûl comme un spartiate, apprenant la veille l'arrestation et la condamnation à mort d'Arkun par le Dieu Amrac... Mais cela, c'est maintenant du passé...
Guerre, paix organisée, guerre encore, guerre, guerre, guerre et guerre, du sang en abondance et de la chair vive coupée au cimeterre, des corps empilés et brûlés, parfois des corps vivants évanouis que les soldats n'ont pas le temps d'achever se réveillent à la simple odeur de leurs propres membres calcinés et tombant en cendres.... Pendant mes 12 ans de vie adulte, c'était ma seule occupation, ma seule joie. Mon coeur se gonflait de joie lorsque j'enfoncais mes dagues dans le cou de mon adversaire et je me disais toujours que tant qu'il y aurait des gens à tuer dans ce magnifique monde, alors je serais heureux. Tuer était ma fonction, mon plaisir, ma nourriture (au sens propre) et ma joie. J'ai même créé mes propres guerriers d'élite, des prêtres noirs que j'ai moi même entraînés, châtiés, récompensés, des machines à tuer et des assassins parfaits.
Longtemps, j'ai cru que tuer, massacrer autrui était mon bonheur absolu...
Aujourd'hui, en voyant la tristesse dans les yeux de mon peuple, tristesse et désespoir que mes yeux auparavant plus jeunes n'ont pas su voir, aujourd'hui me transpercent le coeur et envahissent mes yeux de larmes...
-Monseigneur ?
Putain d'intendant ! vite. Sécher ces larmes. vite.
-Quoi encore ?
-Les prisonniers ont été relâchés comme vous le souhaitiez Seigneur... Mais... Mais puis-je..
-Aucune question mon prêtre. Aucune. Aidez les suppliciés dont les tendons ont été tranchés, ou autres qui n'ont plus la force, les moyens ou les membres pour marcher. C'est tout ce que je vous demande.
Prosterne toi et taille toi vite boulet ! dégage et cesse de me dévisager d'un air surpris ou je te torture les bijoux de famille pendant trois jours !
-C'est noté Seigneur. Que Thanatos vous garde.
-C'est ca, c'est ca. Qu'Elle te garde aussi, mon prêtre. Maintenant va !
Combien de larmes ? Combien de yeux rougis ? Combien de visages prestement essuyés de secrétions lacrymales à mon passage ? La guerre est le fléau des humains. Et mes terres ne sont que l'ombre de celles que...
MEEERDEE !!!
-Ho toi !!
-Oui Seigneur ?
-Convoques le Cercle. Envoies des messagers à tous les Tueurs. En dehors des ronds-de-jambes habituelles, marque "Réunion exceptionnelle, préparation de guerre, présence souhaitée" et souligne le !
-Avec joie Monseigneur ! Encore une guerre ?
-Oui mon prêtre. Pas une, mais des. De simples et petites guerres pour engranger de nouveaux des cm²... Je viens de penser que mon domaine est devenu petit... VRAIMENT petit... Il est temps de le réagrandir...
Hey ! pourquoi vous regardez mon RP comme ca ? Vous croyiez vraiment que j'allais devenir gentillounet ? Ah oui... mon léger coup de blues... Mais ca arrive. Et puis pour la tristesse de mes paysans... Quelle blague ! Je sais pas pourquoi j'ai dis ca, d'ordinaire je m'en fous des bouseux... Et puis, mon terrain faut vraiment que je l'agrandisses. Si fufu3 voyait ca, j'aurais mon content de vannes pour le restant de mes jours fourmizziens alors... Enfin bref. La musique chiante qui voulait faire triste est terminée nan ? bon. En voilà une autre alors... Ca va vous mettre dans le bain tout de suite si jamais vous êtes notre cible ^^ bisous bisous !!
Signé : Cannibal.
